Malacca, Langkawi et Taman Negara

 A 2h de bus de KL, se trouve Malacca, une ville réputée pour son centre historique préservé, c’est aussi le plus ancien port de Malaisie, longtemps occupé par les Portugais dans le 16è siècle. Nous retrouvons une certaine frénésie, le centre est très animé et bondé surtout à la tombé du jour (ce sont les congés du nouvel an chinois). On se fraye un chemin dans la foule. De petits commerces très mignons bordent la rue piétonne, les décorations de nouvel an flottent au dessus de nos têtes et on découvre les fameux thrishaws : des tuktuk locaux colorés et décorés de manière excentrique, sur fond sonore. Nous faisons vite le tour des quelques rues de la vieille ville. Le reste de la ville est plus calme mais comme à l’abandon, une grande partie des bâtiments sont vides et se délabrent. La foule très dense nous a vite oppressés et a occulté le côté pittoresque de la ville. Nous n’avons pu apprécier Malacca comme il se doit.

Nous continuons à descendre vers Johor Baru, à la frontière avec Singapour (oui, c’est tentant !) pour prendre un vol vers Langkawi tout au nord. Changement de décors radical, ici c’est sandales et maillot de bain. La rue principale est animée mais paisible, il n’y a pas encore trop de monde en ce début de saison. Elle longe une grande plage de sable blanc. On attrape maillots, baskets, bananes, et 2 bons litres d’eau, on enfourche le scooter de location et nous voilà partis. Langkawi est assez vallonnée, nous montons jusqu’au Sky bridge qui offre une superbe vue sur l’archipel, puis nous allons nous rafraichir dans les bassins des Steven Wells waterfall. Plusieurs plages sont privatisées hélas, mais on peut trouver des coins sympas pour se baigner. Les coucher de soleil sur la plage sont magnifiques.

Retour à KL et direction Kuala Tahan, la porte d’entrée du Parc National (Taman Negara).

Kuala Tahan est une petite bourgade qui abrite surtout les Guest House des voyageurs. Elle est bordée par la rivière Tembeling qu’il faut traverser pour se rendre dans le parc national. C’est très calme, la vie sur le fleuve est intrigante et apaisante à la fois : quelques restaurants flottants sont amarrés le long de la rive, des pirogues font la navette entre les différentes jetées, les pêcheurs jettent leurs filets et se laissent dériver avec le courant.

Une partie du parc est malheureusement fermée et les sentiers au-delà de 3 km ne sont font qu’avec un guide (qui n’est pas obligatoire mais les rangers du parc font la loi). Je ne cache pas ma frustration mais on décide de profiter le plus possible de notre passage. On part donc randonner en prenant le risque, sans guide. Les sentiers sont faciles et accessibles, la forêt n’est pas trop dense et la marche est agréable. On croise des arbres aux racines incroyables, des dizaines d’espèces de papillons, et on imagine des singes au loin aux cris qu’on entend. Après 2 jours de rando, et des litres d’eau perdus, c’est déjà le retour à KL, la fin du voyage est proche.

Coups de cœur :

Langkawi : Le chant du muézine au coucher du soleil ; la baignade dans les bassins d’eau douce ; la vue depuis le sky bridge ; le durian, ce fruit réputé en Asie qui sent extrêmement mauvais –tellement que je n’ai pas osé en goûter jusque là- mais s’avère super bon.

Kuala Tahan : dîner sur la rivière dans un restaurant flottant et arriver au restaurant en pirogue ; se retrouver seuls dans la jungle ; les morceaux de pastèque et de papaye fraiches après la journée de rando.